Coup d’envoi de la 18ᵉ édition du Festival International du Film de Femmes de Salé
Sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste et le glorifie, les activités de la 18e édition du Festival International du Film de Femmes de Salé ont débuté dans la soirée du lundi 22 septembre.
Organisé par l’Association Bouregreg avec le soutien du Conseil communal de la ville de Salé, le festival se poursuit jusqu’au 27 du mois en cours, avec la participation d’une pléiade de stars du septième art venues des quatre coins du monde.
La cérémonie d’ouverture, à laquelle ont assisté M. Omar Sentissi, président de la commune de Salé, ainsi que plusieurs personnalités politiques, culturelles et médiatiques, a débuté par un mot de bienvenue du président de l’Association Bouregreg, M. Noureddine Chmaâou.
La soirée a également été marquée par l’hommage rendu à quatre figures féminines du monde du cinéma et des médias : les actrices marocaines Souad Nejjar et Farah El Fassi, l’actrice égyptienne Hanan Motawaa, ainsi que la journaliste marocaine Sabah Bendawoud.
Dix longs-métrages de fiction participent à la compétition officielle du festival. Ces films, représentant une diversité de productions récentes, abordent des thématiques féminines variées et proviennent de pays tels que le Maroc, la France, l’Espagne, l’Allemagne, la Chine, la République tchèque, la Norvège, l’Autriche, le Brésil et le Sénégal.
Le jury de cette catégorie est présidé par la réalisatrice brésilienne Sandra Kogut, accompagnée de la Française Valérie Massadian, de la Libanaise Takla Chamoun, de la Marocaine Sanae Alaoui et de la Rwandaise Myriam Uwiragiye Birara.
La compétition comprend également un prix du premier film, les prix de la meilleure interprétation féminine et masculine, ainsi qu’un Grand Prix et un Prix spécial du jury.
Le festival décerne également le prix « Rive d’en face » destiné aux producteurs, en plus de deux prix du public jeune pour le meilleur film marocain (long et court métrage).
Dans la catégorie du film documentaire féminin, cinq longs-métrages sont en compétition, représentant la France, la Belgique, le Canada et l’Afrique du Sud, tous produits cette année. Le jury est présidé par la productrice française Annie Ohayon-Decler, accompagnée de la réalisatrice belgo-gabonaise Nathalie Pontalier et de la scénariste française Laetitia Kugler.
Le festival propose également l’organisation de plusieurs conférences autour de thèmes variés, notamment :
- « Cinéma et censures »
- « Empreintes des femmes de Salé dans la culture et le patrimoine »
- Une rencontre-débat entre les réalisateurs Khawla Asbab Benomar et Raouf Sabah
- Une séance commémorative dédiée à l’artiste marocain défunt Mohamed Choubi.
Dans le cadre de la présentation d’ouvrages, le festival accueille l’universitaire et chercheuse à l’Université Hassan II de Casablanca, Najat Narsi, pour présenter son livre « Le genre et les études féminines : concepts fondamentaux », un dictionnaire spécialisé qui vise à combler le vide existant dans le domaine des études féminines et du genre, à travers une normalisation précise des termes et concepts.